• Deux pôles opposés.

    Deux poles opposés.

    Fruity Watermelon Heart

    Cet article n'est pas fait pour polémiquer sur telle ville ou une autre.

    Ce n'est pas pour entendre comme souvent :

     _ " Ah ces marseillais tous les mêmes, et patati et patata ! "

    ou

     _ " Ah vous zètes de ch'Nord du Bienvenue chez les ch'tis, qu'est-ce qu'on a ri ! "

    _" Bof et bien pas moi, désolée " grrr..._

    Comme un jour dans le sud  une personne m'a dit d'un air ironique :

     _ " Et  ça existe Dunkerque, ce qu'il doit y faire très froid ! "

     _ " Ben oui,  nous habitons  pire que le pôle Nord  !  "

    ai-je répondu avec un sourire, bon oui, un  sourire mitigé !

    ***

     
     

    Cette vidéo  ci-dessus regroupant quelques photos personnelles de deux villes Marseille et Dunkerque distantes de 891 km m'est venue à l'esprit par le fait que sur la plage de Dunkerque-Malo-les-Bains il n'y a pas de calanques comme à Marseille, mais des dunes, peut-être ne fait-il pas aussi chaud, quoique...oui, eh bien oui, il y a du soleil partout...

    Ce sont deux belles villes de France parmi tant d'autres.

    Ce sont deux ports aussi, donc pas de chauvinisme, quoique mouais !...

     

    Deux poles opposés.

    Marseille

     

    Fondée vers 600 av. J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée en Asie Mineure sous le nom de Massalia, la Cité phocéenne profite de sa localisation maritime.

    Marseille est le premier port français et méditerranéen ainsi que le quatrième port européen.

    ***

    Deux poles opposés.

    Dunkerque

     

    Dunkerque prononciation Duinkerke/Duunkerke en flamand occidental est une commune française de 93638 habitants.

    Dunkerque est la sous-préfecture la plus septentrionale de France, située dans le département du Nord à 70 km au nord-ouest de Lille et à 295 km au nord de Paris.

    De plus Dunkerque est à moins de 300 km de quatre autres capitales européennes Amsterdam, Bruxelles, Londres et Luxembourg.

    La ville est également sur le Méridien de Paris, et depuis 2000 sur la Méridienne Verte.

    Enfin, Dunkerque est baignée par la mer du Nord, c'est le troisième port de France en matière de tonnage.

     

    Deux poles opposés.

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  • Commentaires

    8
    Lundi 23 Janvier 2023 à 16:47

    bonjour Mary , ah oui toutes les villes sont belles il suffit de savoir regarder !  et ta vidéo est superbe  je me suis régalé !  avec ces photos et gifs et +++  et une jolie musique  bisous belle soirée a+  oui ça on caille en gironde également -1° ce matin  ...

    7
    Mo
    Lundi 23 Janvier 2023 à 16:39
    Mo

    Bonjour Marie,

    tu as eu bien raison de faire cette mise au point!

    Merci pour les photos.

    "Bienvenue chez les ch'tis"  ne m'a pas fait rire, peut-être parce que je suis originaire du Pas-de-Calais.

    Bises.

    Bon après-midi,

    Mo

     

    6
    Lundi 23 Janvier 2023 à 15:24

    Comme je n'aime pas la chaleur, je vais rester sur Dunkerque, mais toutes les villes valent d'être visitées. 

    Bonne journée Marie.

    5
    Lundi 23 Janvier 2023 à 14:55

                                                       Bonjour Marie

    Je viens te souhaiter une très bonne semaine en ce début de ce lundi 23 Janvier, les jours défilent vite y compris et en particulier ceux de ce Janvier

    Bien vu la comparaison des ces deux Pôle: Dunkerque et Marseille

    Et oui chaque Ville a ses particularités et c'est ce qui fait sans doute l'attrait d'en parler et d'en faire des comparaisons

    Amitié

    Jean

    4
    Lundi 23 Janvier 2023 à 14:45

    Dans l'est, nous avons aussi des réflexions du style "mais il fait froid chez vous en hiver!"...pas plus qu'ailleurs nonméo!

    Bises de Mireille du sablon

    3
    Lundi 23 Janvier 2023 à 08:01

    Chaque ville a ses particularités, ses beautés et son histoire. Ses soucis aussi... mais ça, c'est une autre histoire ! Mon rêve : en visiter une avec quelqu'un du crû mais qui connaît sa ville hein !!!

    2
    Lundi 23 Janvier 2023 à 07:12

    C'est amusant de te lire ce matin car, euh en fait tu iras si tu veux lire mon article, tu comprendras LOL

    Bonne semaine

    Bisou

    1
    Dimanche 22 Janvier 2023 à 17:16

    Hello Marie

    Je ne connais pas Dunkerque, juste que l'oncle de mon voisin (Mr Domergue) a entrainé l'équipe de football professionnel de cette ville. Juste aussi que mon gendre et ses parents sont nés à Maubeuge (Nord). Je n'ai donc aucune animosité avec les ch'tis. Par contre par respect pour nos anciens et notre peuple, on oublie pas le mal qui a été fait contre nous. (Peut on oublier ce qu'on fait les nazis ? ou bien les Khmers rouges de pol pot ..non bien sur !). Mais voici l'histoire de Nice et de Marseille.

    UNE RIVALITE HISTORIQUE, UNE CULTURE DIFFERENTE

     

    La rivalité entre les deux villes prend ses racines dans l'Histoire. Il ne faut pas oublier que le comté de Nice est français que depuis 1860 et même depuis 1947 pour les vallées haute du comté ( Roya, Vesubie, Tinée) et que la Provence, et donc Marseille, s'est souvent alliée avec la France pour entrer dans le comté niçois et massacrer sa population. 

    Nice est le premier port de la maison de Savoie et trouve sa prospérité en commerçant avec Turin. Marseille, elle, oriente ses marchés vers la France. Les cités se trouvent dans des camps opposés. Pendant près de Six cents ans, du XIVe au XXe siècle, l'histoire de Nice et de Marseille est marquée par les guerres entre la Savoie (Royaume de Piémont Sardaigne) et la France, qui s'envahissent à tour de rôle. Ensuite à partir de l’annexion de 1860, la rivalité se place davantage sur un plan administratif, géographique, ou encore démographique. Marseille est plus peuplée que Nice. Elle est mieux considérée depuis Paris. Par conséquent, les installations d'équipement et les investissements en général vont se faire en priorité vers Marseille. D'ou la frustration des niçois. Même si l'activité économique des villes est différente, les commerçants marseillais ont peur que Nice ne redevienne une concurrente économique. Ils mettent donc des bâtons dans les roues au développement de l'équipement ferroviaire entre Nice et Marseille, en retardant notamment le doublement de la voie et en empêchant pendant longtemps la création de la ligne Meyrargues-Nice du train des Pignes, aujourd'hui détruite. Pendant la première Guerre mondiale, les trains de ravitaillement venant de Marseille et censés approvisionner la Côte d'Azur arrivent souvent vides. Les Niçois sont convaincus qu'ils sont vidés au bénéfice de la population marseillaise. La rivalité entre les deux villes se perpétuera ensuite comme une tradition. Elle est ancrée aujourd'hui dans les mentalités. Cette rivalité va bien au delà de l'animosité Gaston Defferre et Jacques Medecin. Le contexte est surtout aussi culturel. Les niçois ne sont pas provençaux ni occitans : au moyen âge, ils ont toujours été en guerre avec la région marseillaise, durant l’époque révolutionnaire, la Convention des Colons marseillais, dirigea le comté de Nice et martyrisa ses habitants;  la lie de Marseille envahit Nice, la pilla, coupa des têtes, les planta sur des piques et obligea les passants à les embrasser. Les Marseillais installèrent la guillotine à Nice, fusillèrent les résistants barbets et soumirent les niçois aux pires lois. Les familles niçoises de souche gardent le souvenir de leurs morts inscrit sur les tombes et tombés au non de la liberté contre la barbarie de l'envahisseur....

    Pour son avenir économique Nice doit absolument sortir de cette région PACA qui est une grave erreur culturelle. L’endettement de la région marseillaise continue de ponctionner sur la riche et prospère région niçoise. Ne laissons pas celle ci continuer a récupérer le fruit de notre travail. Nous devons  construire notre avenir avec la Ligurie / Piémont qui ne pourra se faire qu’en dehors de la PACA dominée par Marseille (la cause du revirement estrosien, répétons-le, étant justement le manque d'infrastructure entre les deux villes). Quant à l’état jacobin, les niçois connaissent depuis trop longtemps sa stratégie vis-à-vis des niçois. Nous sommes passés  « du bouclier aux frontières »  à «  la pompe à fric »  ! La prospérité économique et les liens culturels du Pays de Nice ont toujours été tournés vers le piémont, et non vers la Provence, et pour cause ! La longue histoire de Nice le démontre de façon éclatante ! 

    Une leçon est à tirer de tout cela, alors que nous vivons dans une époque gangrenée par la désinformation, l'à peu-près, les apparences et le mensonge: les niçois doivent impérativement réapprendre leur histoire, qui fut volontairement occultée et falsifiée, afin d’éradiquer de leur ville ceux qui se déguisent en niçois (Estrosi/Ciotti) pour mieux détruire l’identité niçoise.

     

    Autre historique de témoignage de l’annexion de 1947 (annexion ce mot qu’utilise Poutine pour soumettre les peuples).

     

    On parle beaucoup d’annexion du Dombass en ce moment avec un dictateur nommé Poutine. Ce que l’on ignore, car l’histoire se répète souvent, c’est qu’un autre général dictateur fit la même chose en 1947…. Vous avez tous malheureusement découvert cette vallée de la Roya qui fut violemment impacté par la tempête Alex. C’est de cette vallée dont je vais vous parler. Cette vallée ou ma famille est originaire….

     

    J’ai tenu en tant que Nissart à traduire ce texte d’un ami de Ligurie. Pour des raisons historiques puisque ce qu’il se passa d’Avril 45 à Septembre 47, ne fut que la répétition de ce qu’il se passa en 1860 dans la Comté de Nice. Ma famille étant originaire de la vallée de la Roya avant de rejoindre Nice pour échapper à la déportation allemande, cela me fait toujours bondir quand j’entends à la TV qu’en 1947 les habitants de la vallée ont choisi librement de devenir Français par referendum. De Gaulle n’avait en aucun cas l’intention de laisser les habitants libre de leur choix. Lisez ce témoignage et vous aurez la véritable histoire qui relate mon pays.

     

    Je vis au fond de la vallée de la Roya à environ 7 km de Vintimille et je suis un passionné des événements historiques dans ma région. Je voudrais intervenir sur des événements anciens pour préciser quelques faits historiques. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'armée française de De Gaulle occupa militairement toute la vallée de la Roya et de la Nervia Verbone (Ventimiglia) en déplaçant la frontière sur la rivière Borghetto à la périphérie de Bordighera. Vintimille et tout son arrière-pays furent donc de facto annexés et fit partie de l'Etat français.
    L’occupation dura environ 6 mois et provoqua de nombreux conflits entre les soldats français et les partisans de la CLN qui avaient lutté contre les Allemands et les fascistes en payant un nombre très élevé de victimes. Ce territoire étant désormais considérée détaché de la mère patrie ou de l’Italie. Cette période d'occupation française est peu connue et a toujours été mise historiquement sous silence.
    Dans les jours qui suivent Avril 45, la population de Vintimille, qui avait fui en masse de la ville désormais réduite à un tas de gravats après plus d'un an de bombardement furieux, a commencé à retourner dans leurs foyers. Mais les gens durent obtenir un laissez-passer temporaire dans la langue française pour pouvoir... s’expatrier...!
    Le franc Français fut immédiatement introduit comme monnaie, les toponymes furent changés (vintimiglia devint Vintimille). Et il fut même institué une interdiction d’importer les journaux et revues de langue Italienne. Cet état de choses provoqua l'insurrection de tous les civils qui ne voulait absolument pas êtres annexés à l'Etat français.
    Les formations de Partisans (Résistants) ont alors demandé l'aide des Anglo-Américains qui ont finalement forcé les troupes françaises à se replier sur l'ancienne frontière ce qui a donné lieu à une administration provisoire franco-italienne sous tutelle des alliés.
    Le cours de la lire fut restauré ainsi que la diffusion des livres et journaux en Italiens.
    À ce stade et compte tenu de l’hostilité des populations locales, les Français inventèrent le référendum plébiscitaire. ( idem en 1860)
    Dans toutes les communes occupées par l’armée française, il était censé s’organiser un référendum par lequel la population avait la possibilité d’exprimer soit le choix de rester italien soit le choix de devenir français.
    La France finança un parti qui fit la promotion du rattachement à la France achetant des votes contre de l’argent ou de la nourriture. Un autre chantage eut lieu celui de faciliter la libération des prisonniers italiens encore détenus par les Russes.
    Au regard d’une population civile affamée (dont de nombreux terrains agricoles encore minés) ce mouvement annexionniste n’eut pas un grand succès. À ce stade, De Gaulle concentra ses efforts uniquement sur la haute Vallée de la Roya (La Brigue et Tende) intéressante du point de vue stratégique, militaire et économique, qui contenait les réserves hydro-électriques nécessaires à la reconstruction.
    Le traité de Paris a conduit à la cession des communes et quelques ajustements à la frontière. (Mont Colombin, Mont Grazian, Chastillon, etc..) Passèrent à l’administration française le 16 septembre 1947 la municipalité de Tende avec les villages de S. Dalmazzo et Granile,
    la commune de la Brigue, à l'exception des fractions Upega, Carnino et Piaggia qui ont formé la nouvelle municipalité de Briga Alta (CN) et Realdo qui a été annexée à la municipalité de Triora (IM).
    Au sud de la frontière est revenue à partir de Pienne à Fanghetto et les Villages de Pienne et de Libre furent rattachés à la commune de Breil.
    Le fameux référendum-plébiscite se déroula seulement sur la commune de Tende et sur la partie déjà annexée de la Brigue.
    Si toutes les populations des différentes fractions de territoire concerné avaient participé au scrutin le résultat en aurait été modifié.
    Le référendum fut une véritable escroquerie !
    Furent inscrits sur les listes électorales des communes tous les citoyens du pays résidant en France et l’on acheta leur vote.
    Certains militaires français cantonnés dans ces communes prirent aussi part au scrutin. Par contre les citoyens de ces communes se trouvant déplacés en Italie, ne purent prendre part au vote.
    Cet état des faits fut violemment contesté par les populations locales et incita à l'époque le dirigeant socialiste français Léon Blum à déclarer que la France aurait mieux fait d'abandonner ces petits villages de montagne, pour éviter d’envenimer les relations avec la jeune démocratie italienne. Mais la «grandeur» gaulliste prévalu et le référendum truqué permis de ratifier l’annexion des communes à la France. Une partie de la gauche italienne qui n’était pas défavorable à l’annexion, prise conscience des intrigues et changeât radicalement de position, le PCI quelques mois après se fit le promoteur d’une proposition de contre-référendum pour contester l’annexion de Tende et de la Brigue. Mais la France, par un processus très lent, mais très brutal, engagea une francisation totale du territoire, changeant tous les noms de lieux et toponymes, niant le bilinguisme et obligeant tous les habitants qui avaient fait le choix de la citoyenneté italienne au transfert forcé en Italie en perdant leurs biens et patrimoine sous la menace. Puis très tranquillement a commencé un mini exode qui a forcé des centaines de personnes à se déplacer vers l'Italie.
    Bien sûr, il n'y avait pas de déportation militarisée ou de meurtre de masse, mais le nettoyage ethnique et l’éradication des origines linguistiques et ethniques ont été menés de manière globale par De Gaulle.
    Si vous pouviez maintenir le droit de propriété par contre pour exercer une activité professionnelle ou artisanale; il était nécessaire d’opter pour la citoyenneté française. Tous les prénoms dans les documents officiels (et pas seulement ceux des nouveau-nés) furent transformés de l’Italien au Français, Giovanni est devenu Jean, Maria est devenue Marie etc et même les pierres tombales dans les cimetières et les inscriptions publiques furent francisées. La ligne ferroviaire de la Roya ayant été détruite par la guerre, les communications avec l’Italie furent interrompues et il fut rétabli une liaison par autobus plusieurs années après. Il était donc impossible de trouver des livres ou des journaux italiens, sauf en se déplaçant personnellement chaque jour. L’italien n’était plus une langue de l’espace public et l’on ne pouvait le parler qu’en sa propre maison. C’est une page d’histoire fort peu connue sur laquelle le silence a régné depuis 70 ans. Aujourd'hui, alors que nous n’hésitons pas à parler de spoliation et d’exode à l’Est, Il serait légitime de mentionner ce qui s'est passé à la frontière occidentale de la part d'une nation qui n'était pas totalitaire, et qui se vantait (et se vante toujours) d’être le berceau de la démocratie ! 

     

    TRADUCTION ITALIENNE DU TEXTE

     

    Vivo nella parte bassa della Valle Roya a circa 7 km. da Ventimiglia e sono un appassionato delle vicende storiche della mia zona.

    Voglio intervenire in questo, anche se vecchio, per precisare alcune inesattezze storiche.

    Alla fine della seconda guerra mondiale l'esercito francese di De Gaulle occupò militarmente tutta la Valle Roya e le Valli del Nervia e del Verbone (Vallecrosia) spostando il confine sul torrente Borghetto alla periferia di Bordighera. Ventimiglia e tutto il suo entroterra vennero così di fatto annesse ed entrarono a far parte dello stato francese.

    L'occupazione durò circa 6 mesi e provocò non pochi conflitti tra i soldati francesi e i partigiani del CLN che avevano lottato duramente contro i tedeschi e i fascisti pagando un numero molto alto di vittime e che ora si vedevano staccati dalla madrepatria ovvero dall'Italia.

    Questo periodo dell'occupazione francese è poco conosciuto ed è stato sempre storicamente taciuto. 

    Nei giorni seguenti il 25 Aprile la popolazione di Ventimiglia, che era fuggita in massa dalla città oramai ridotta a un ammasso di macerie da più di un anno di assedio attuato con furiosi bombardamenti, cominciò a ritornare nelle proprie case ma qui si vide immediatamente censire e dotare di un lasciapassare provvisorio in lingua francese per poter.....espatriare!

    Venne introdotto subito il franco francese come moneta, vennero cambiati tutti i toponimi (Ventimiglia divenne Vintimille!) e venne addirittura imposto il divieto di importare giornali e riviste in lingua italiana!!!

    Questo stato di cose provocò l'insurrezione della totalità dei civili che assolutamente non ne volevano sapere di essere annessi allo stato francese.

    Le formazioni partigiane chiesero l'aiuto degli anglo-americani i quali alla fine obbligarono le truppe francesi al ritiro al vecchio confine e diedero vita ad una amministrazione provvisoria franco-italiana sotto la tutela alleata.

    Ripristinarono la Lira e la vendita di libri e giornali in italiano.

    A questo punto vista l'ostilità totale della popolazione i francesi si "inventarono" il referendum plebiscitario.

    Ovvero in tutti i comuni già occupati dalle truppe francesi si sarebbero dovuti tenere dei referendum in cui la popolazione residente avrebbe dovuto scegliere se rimanere italiana o passare alla Francia.

    Finanziarono un partito che promuoveva il "rattachement" alla Francia e chiedevano voti in cambio di cibo e soldi.

    Pur essendo la popolazione civile letteralmente alla fame il movimento non ebbe un gran successo.

    A questo punto De Gaulle concentrò i suoi sforzi solo sull'alta Valle della Roya (ovvero Briga e Tenda) interessanti dal punto di vista stategico, militare ed economico, in quanto erano presenti diverse centrali idroelettriche preziosissime per l'energia necessaria alla ricostruzione.

    Il trattato di Parigi portò alla cessione dei due comuni e di alcune rettifiche di frontiera. Passarono all'amministrazione francese il 16 Settembre 1947 il comune di Tenda con i villaggi di S. Dalmazzo e Granile , il comune di Briga ad esclusione delle frazioni di Upega, Carnino e Piaggia che costituirono il nuovo comune di Briga Alta (CN) e Realdo che fu aggregato al comune di Triora (IM).

    A sud il confine venne arretrato da Piena a Fanghetto e passarono al comune di Breil i villaggi di Piena e Libri.

    Il famoso referendum si svolse solo nel comune di Tenda e nella parte annessa del comune di Briga.

    Se infatti fossero state fatte votare tutte le frazioni l'esito sarebbe comunque stato molto diverso.

    Il Referendum fu una vera e propria truffa!

    Furono iscritti nelle liste elettorali dei due comuni tutti i cittadini dei due paesi residenti in Francia (alcuni in Corsica o a Parigi!) e fu comprato il loro voto.

    Non vennero ammessi al voto coloro che invece si trovavano in Italia.

    Questo stato di cose fu contestato violentemente dalla popolazione locale e spinse l'allora capo del PS francese Leon Blum a dichiarare che la Francia avrebbe fatto meglio a rinunciare a questi due piccoli paesi di montagna per non inquinare i rapporti con la neonata democrazia italiana.

    Ma la "grandeur" gollista ebbe la meglio e il finto referendum ratificò il passaggio dei due comuni alla Francia.

    I partiti della sinistra italiana che all'inizio non erano sfavorevoli all'annessione, venuti a conoscenza dell'intrigo cambiarono radicalmente posizione e lo stesso PCI qualche mese dopo si fece promotore di una proposta di contro-referendum per riottenere l'annessione di Briga e di Tenda all'Italia.

    Ma la Francia, in modo molto lento ma molto duro, attuò una francesizzazione totale dei luoghi, cambiando tutti i toponimi, negando il bilinguismo e obbligando a chi avesse optato per il mantenimento della cittadinanza italiana al trasferimento coatto in patria.

    Incominciò quindi molto in sordina un mini-esodo che obbligò centinaia di persone a trasferirsi in Italia.

    Certo non ci furono foibe o eccidi di massa ma la pulizia etnica ovvero lo sradicamento delle proprie origini linguistiche ed etniche fu attuata in modo totale.

    Si potevano mantenere le proprietà ma per esercitare qualsiasi attività professionale o artigianale era necessario optare per la cittadinaza francese.

    Vennero cambiati tutti i nomi di battesimo nei documenti(non solo dei nuovi nati)dall'italiano al francese ovvero Giovanni divenne Jean, Maria diventò Marie etc. e perfino le lapidi dei cimiteri e le iscrizioni pubbliche furono francesizzate.

    Poichè la ferrovia era stata danneggiata dalla guerra, le comunicazioni stradali pubbliche con l'Italia vennero interrotte e fu ripristinato un servizio di autobus solo molti anni dopo.

    Era quindi impossibile trovare libri o giornali italiani a meno di non andarseli a prendere personalmente ogni giorno.

    L'italiano non era più lingua pubblica e si poteva parlare italiano solo in casa propria.

    E' una pagina di storia poco conosciuta e da 60 anni taciuta.

    Oggi però che si torna giustamente a parlare di foibe e di esodo dal confine orientale, sarebbe giusto ricordare anche quanto successe qui sul confine occidentale ad opera di una nazione che non era comunista e che si vantava (e si vanta tuttora) di essere la patria della democrazia!

    Scusate si vi ho annoiato.

    Ciao e grazie per l’ospitalità.

     

    Bon Dimanche soir

    Bizz

    Pat

     

     

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