• Repartis les rires cristallins.

     

    Les rires fusant pour des petits mots jetés par mon mari ou moi, ne résonnent plus ce soir dans la maison.

    L'escalier de bois se repose des montées par des gambettes qui adoraient grimper à l'étage pour le plaisir d'entendre gémir ou craquer ses marches de bois.

    Assise dessous ce soir pour mes écrits, son silence m'interpelle...

    Le relais de l'ordi ne se fera plus, le clavier n'aura plus les confidences de petites mains courant sur lui, pour rédiger des mots dans leur site respectif.

    Les baisers ne résonneront plus sur les joues pour le bonsoir, le bonjour, pour rien parfois seulement par plaisir, et contentement.

     

    Le train a emmené vers leur région les petites filles ramenant  de la nostalgie au fond de leur regard, mais en même temps une lueur brillante inconnue à leur arrivée.

    Lumière d'espérance de revenir bien vite, si le rythme de vie le permet.

    Le parcours du chemin a encore un petit bout...un petit sentier où il attend encore beaucoup d'autres piétinements...

    Cet après midi dans l'église où nous étions à quatre, visitant, et admirant le nouveau Choeur de Lumière, des cierges furent allumés et les yeux en disaient long sur les pensées...

     

    Repartis les rires cristallins.

     


     
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