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    La grosse mouche élégante et replète, qui vole et vague autour de moi, au soleil, dans le bourdonnement aigu ou grave de tes ailes.
    Jamais personne ne t'a célébrée dans ses poèmes, bien que tu chantes, depuis aussi longtemps que le merle, la mésange ou le rossignol, et d'une voix aussi pure que celle de l'abeille ou du grillon !

    Grosse trompette, joviale et réjouie, je n'ai jamais entendu vibrer tes ailes, comme deux petits verres s'entre-choquant, sans qu'il fît beau temps d'été et que le soleil ne soit éclatant de rire !

    Ô drôle de bestiole, je voudrais que nous ayons tous autant de coeur, de volonté et d'espoir, que tu sembles en avoir.

    Je voudrais que, tu nous montres le chemin de la joie éternelle.

    Pourtant ce que tu peux nous énerver, les jours de grande chaleur et c'est vrai qu'il n'y aurait pas de mouche s'il y avait toujours l'hiver si long !...

    Quelques mots du début de Guido Gezelle et le reste je l'ai fini car intraduisible !

     

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