*********

Ce matin en lisant un journal quotidien je me suis dis et en discutant avec mon mari je lui ai répété la même phrase :

   _ " Pas vrai cette nouvelle, est-ce un canular ou peut-être bien que c'est vrai, le Pastador et oui ce bon chocolat à tartiner disparu depuis 1990, cherché, recherché,qui a fait déplacer la blogueuse, les enfants, des tas de personnes en Belgique fouinant dans les magasins sans retrouver ce produit pour le bonheur de le déguster.

J'en avais fait un article du fait que les recherches étaient infructueuses.

Là je suis certaine que des sourires se dessinent derrière l'écran à la lecture des lignes que maman écrit, n'est-ce pas mes chers enfants ?

Je suis ravie pour les nostalgiques de ce bon produit.

Beaucoup de personnes vont penser :

  _  " Que va-t-elle nous raconter ? "

  D'autres vont penser et dire tout haut :

  _ " Wouah ce n'est pas possible ! "

Et  certains vont sourire d'un air sous-entendu pensant que je " débloque "écrivant du people, mais ça m'est égal, car je suis contente d'autant plus qu'en ce moment c'est pas top, il y a des jours ainsi.

Pastador c'est toute une légende.....

 

Résumé du journal 26 octobre 2010 5h 10. ci-dessous.

Le Pastador  "oublié  "depuis vingt ans, renaît grâce aux papilles de passionnés.

Un produit qui a encore bien des amateurs dans le Nord de la France et en Belgique. 

Tapez le nom de cette pâte à tartiner sur Internet et les résultats pleuvent : « Pour le retour du Pastador » (846 membres sur Facebook), « J'ai enfin retrouvé le Pastador », « Le Pastador est de retour ».

Au-delà des rumeurs et des nostalgies, deux entrepreneurs Marcquois ont tenté d'en retrouver le goût.

Ils produisent désormais leur propre pâte à tartiner : le Tartinor. « J'ai un copain, Ludovic Dumortier, qui rêvait depuis cinq ans de recréer cette pâte. »

Guillaume Lepoutre annonce la couleur : sa démarche a un lien passionnel avec le Pastador.

Après avoir tenu pendant dix ans un magasin de jouets dans le Vieux Lille, il voulait surtout « passer à autre chose. »

Le quadragénaire (comme de nombreux fans du Pastador) crée une auto entreprise et profite des conseils de son acolyte, qui a passé quinze ans chez Leroux.

Trois semaines pour un test.

Première étape, retrouver le goût.

La production a cessé en 1990 impossible donc de retrouver aujourd'hui de vieux pots.

Les deux compères contactent un spécialiste belge de la pâte à tartiner et lancent une quinzaine de tests, basés sur leurs souvenirs gustatifs.

« Il faut attendre trois semaines entre la demande et la réception du produit.

En changeant quelques pourcentages, on obtenait des produits complètement différents.

Et on se disait : "C'est reparti pour trois semaines !" »

En mars 2010, la victoire est proche : « On a retrouvé l'odeur.

Et le goût est très proche.

Mais on va continuer à l'optimiser. »

Quatre mille pots sont produits.

Guillaume Lepoutre démarche les épiceries fines, boulangeries, magasins d'alimentation, salons de thé.

Et il installe un stand lors de la Braderie de Lille :

 " Des gens prenaient le stand en photo. "

Ils disaient : "Il faut que j'achète ça pour mes parents".

Il y a vraiment une demande.

Et puis, on sait que le risque n'est pas énorme pour nous.

Dans le pire des cas, on les mangera nous-mêmes ! »

Du côté de Craft Suchard, qui possède toujours la marque, on confirme l'intérêt que portent un grand nombre de clients au Pastador : " On le remarque surtout dans le Nord de la France et en Belgique."

C'est vrai, on a encore régulièrement des appels de clients qui le réclament. » Revers de la tartine pour les deux entrepreneurs, leur succès pourrait donner des idées à ceux qui gardent jalousement la recette de la fameuse pâte.

 

  ****************

Je rajoute ceci étant donné le succès de cette pâte à tartiner pourvu que ça dure !

Lancé en 1952 par Côte d'Or pour contrer le succès du Nutella, Pastador est une pâte à tartiner au cacao qui garde encore de nombreux fans dans l'Hexagone.

Depuis 1990, année de la disparition du produit, impossible pour eux de se régaler.

S'attaquer à Nutella n'est pas chose facile, mais l'attachement des consommateurs à la marque est un plus. 

 

**************************