• Il dessine les montagnes.

    J'ai regardé cette vidéo ci-dessous,  et cela m'a vraiment plu de par le talent et la beauté réalisée des œuvres dans l'immensité de la nature, alors si vous ne l'avez pas vue, elle est dans l'article, je vous remercie pour vos visites, vos mots, bonne journée.

    -Pendant longtemps, Guillaume Legros n’a pas mis le pied dans un musée.

    _" Et puis un jour, j’étais à Londres avec une amie, je ne sais pas comment, mais nous avons franchi les portes de la National Gallery, et j’ai vu la lumière. "

    La lumière, en l’occurrence, ce sont les toiles de Turner qui l’éblouissent.

    Pour le Belfortain de 16 ans, cette rencontre avec la peinture va changer le prisme de sa vie.

    _ " J’ai toujours été quelqu’un qui s’accroche, qui veut aller au bout des choses, alors je me suis mis à lire sur la peinture, jusque-là, j’avais surtout fait du graffiti à la bombe, mais sans réel enjeu. "

     Vidéo.

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    Guillaume, qui signe ses grafs sous le nom de Saype, expérimente  peinture, verre, plexiglas, tout est bon pour  tenter d’inventer.

    _ " J’ai vite compris que, pour être remarqué dans l’art, il fallait innover, ne surtout pas refaire ce que le public a déjà vu ".

    Il dessine les montagnes.

    Mais le jeune homme bien sous tous rapports, surfeur, écoute aussi ses parents, qui lui conseillent de prendre un vrai boulot.

    _" Je suis devenu infirmier, après avoir reçu mon diplôme, j’ai trouvé un poste en Suisse, à Moustiers.

    C’était mieux payé qu’en France et je pouvais cumuler les heures.

    Je bossais dix jours non-stop, puis j’avais deux semaines libres pour me consacrer à mes projets. 

    Le déclic viendra en réfléchissant à la façon de faire parler de lui.

    _ " Peindre de grands formats sur l’herbe, personne ne le faisait.

    Il y avait un vaste terrain à côté de chez mes parents où je me suis exercé, et j’ai compris que je pouvais m’exprimer, et que c’est ensemble que l’on peut faire avancer les choses.

     Saype imagine donc des œuvres monumentales qu’on ne peut voir que du ciel et qu’il peint lui-même en utilisant des pigments naturels.

    _ " Tout ce que je fais est éphémère., cinq jours après l’installation, la nature reprend ses droits,  c’est intéressant dans notre monde de se dire qu’il faut vite aller voir une œuvre puisqu’elle est en train de disparaître. "

    Guillaume Legros alias Saype travaille avec des pigments biodégradables à base de charbon de bois et de craie. 

    Saype utilise les réseaux sociaux comme plateforme.

    Ses images de mains qui se serrent (issues de la série « Beyond Walls »), peintes au Champ-de-Mars, au Bénin ou en Afrique du Sud, remplissent pendant quelques jours, quelques heures, les comptes des instagrammeurs et les pages des quotidiens locaux.

    _" Je finance tout moi-même par la vente de sérigraphies ou de tirages que je supervise. "

    De la conception à la réalisation, chaque installation lui prend près de deux ans.

    _ " C’est un vrai job, oui, qui comporte des aspects différents, je me sens un peu chef d’entreprise parfois… 

    On a besoin d'un drone pour shooter les images de l'œuvre finie, pas toujours simple !"

    À Belfast, Saype est venu en bateau avec ses trois meilleurs potes, devenus ses collaborateurs.

    Pendant cinq jours, le quatuor doit se jouer de la pluie et du vent pour essayer de coller à son plan de travail.

    _ " La peinture sèche assez rapidement sur l’herbe et est biodégradable, mais s’il pleut avant la phase de séchage, tout est fichu. "

    Et ensuite, une grande partie de notre job consiste à décrocher les autorisations, on a, par exemple, besoin d’un drone pour shooter les images de l’œuvre finie, ce n’est pas toujours simple. "

    Quand j’ai été contacté par SOS Méditerranée en 2018 pour leur filer un coup de main, l’œuvre que j’ai imaginée autour du lac Léman a lancé un débat en Suisse, qui a donné lieu à une votation, elle n’est pas passée mais, du coup, l’Italie s’en est mêlée… "

    Saype sait que le monde de l’art contemporain le scrute avec étrangeté.

    _ " Ce n’est pas ma culture, mais ça m’intéresse, je vois des collectionneurs qui me regardent avec intérêt… "

    Récemment, à Venise, les directeurs des musées Guggenheim (Bilbao, Venise, New York) sont venus découvrir sa production en marge de la Biennale.

    Joli coup médiatique pour lui, véritable intérêt de la part des institutions ? L’avenir le dira.

    Mais pour ses futurs projets, le jeune homme s’est allié à Live Nation France.

    _"  Ils sont producteurs de concerts, donc notre compagnonnage est nouveau, ils vont m’aider à mettre en lumière mon travail, à développer des collaborations lors d’événements ponctuels. "

    Demain, la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro, l’attend, tout comme Central Park.

    _ " J’ai été assez marqué par Christo, qui, lui aussi, finançait tout seul, il se battait pour montrer son travail dans les lieux iconiques de la planète. "

    Saype, lui, n’est qu’au début de son propre voyage…

    _Résumé d'une grande partie du net._

     

    Il dessine les montagnes.

    A BIENTÔT

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