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Le blé chante en Flandre !
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Ecoutez comme chante le blé, lorsque effleuré par le fouet de la brise il s'élève et il s'abaisse dans la douce lumière du soleil !
Aucune harpe n'est aussi mélodieuse que le frémissement du seigle, que le va-et-vient du blé.
Un léger murmure de vie court à la surface du champ, tandis que le frisson des tiges fait entendre sa voix de tendresse.
Clair et sombre, faible et fort, se mêlent, sous le ciel, la rumeur des chaumes verts, le frémissement des épis gris.
Voguez donc, tiges grêles qui gagnez la vie du paysan !
Que le soleil et le vent d'été caressent et baignent votre dos !
Hé !
Voyez des cavaliers s'élancent bride abattue dans la fraîche verdure !
Leur ruée sombre plonge vers la terre comme un bateau dans la mer.
L'un après l'autre, ils foncent au coeur du champ, et le soleil fait briller les flots galopants de cette armée.
Prompts comme le vent, les chevaliers ont bientôt disparu, et la mer houleuse des blés délivrés s'apaise peu à peu.
Tout est calme.
Le soleil joyeux fuit à travers les nuages ; tout, en moi, autour de moi, s'éclaire d'un long et doux sourire.
Oh !
Je ne donnerais, pour toutes les splendeurs que voit le clair soleil, à la Flandre, la palme !
Je ne donnerais certes pas ma Flandre !
Traduit... d'un texte flamand de Guido Gezelle. 1805
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Commentaires
4EvaNaissanceLundi 8 Juillet 2013 à 19:11de belles photos...un moment mélodieux sur ces mots de ce poète que je ne connaissais pas tout en écoutant ce choix musical si judicieux....je vais me documenter sur " Guido Gezelle" - merci de ce joli partage....cordialement
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re bonjour mamie c'est tait pou te dire que tu nai pa fatiqué pour écrire tou sa tu na pa mal pour écrire tou sa moi tu c' gadore ton bloque sa me fais ple qna je voi des quetu fai bon je t'aime a bien to