En cet article comme je ne sais plus trop que dire et faire eh bien je vous narre une histoire lue hier.

_Combien de marseillais connaissent l'histoire de Paulin Talabot et de son épouse ?

Marseillais d’adoption, né à Limoges en 1799, il a contribué à l’essor des chemins de fer, autant en France qu’à l’étranger.

Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussés, Saint Simonien, ami de Napoléon lll, il fut l’auteur de nombreuses réalisations.

A fondé le Crédit Lyonnais et la Sté Générale.

Député et président du conseil général du Gard. 

IL serait trop long d'écrire sa biographie, vous la trouverez.

A 47 ans, il épouse une jeune femme de 19 ans, servante, qu’il a connue, chez une riche famille marseillaise.

Cette jeune femme, native d’un petit village de l’Aveyron, était orpheline à l’âge 5 ans, issue d’une famille des plus pauvres.

Au sorti de l’orphelinat, elle sera, servante ou bonne (comme on dit), elle fut placée dans une famille de notables à Marseille.

Marie Savy, de son nom, née en 1822, d’origine de famille pauvre, fut préférée à d’autres filles de familles riches et de haute bourgeoisie, prétendantes sans aucun doute, en raison de la considérable fortune de Paulin.

L‘intelligence, la bonté, et bien d’autres qualités ont conduit Marie à se hisser au meilleur niveau du monde social dans lequel elle s’est retrouvée, apprenant d’autres langues, se cultivant sans cesse, littérature, tous les arts etc…

Mal aimée dans son village natal, jalousée, critiquée, Marie, parfois traitée de prostituée par certains, ne méritait surement pas ce type de rumeur et de calomnie.

Femme au grand cœur, elle se battra pour améliorer les conditions de vie des personnes défavorisées dont elle est issue, finançant des hospices dans son village et ailleurs et de multiples organisations.

Sa porte étant toujours ouverte aux plus déshérités.

Son mérite et sa générosité, furent reconnus tardivement par la municipalité de son village natal.

En novembre 1889, dans la bastide du Roucas Blanc, recouverte cette année, d’un blanc manteau de neige, on arrêta les pendules, la petite orpheline devenue châtelaine rendit son dernier soupir…

Elle repose dans le mausolée qui domine la ville de Saint-Gêniez d’Olt (à noter que selon les départements de l’Aveyron les villages sont nommés d’Olt ou sur Lot).

Sur cette butte qu’elle avait achetée, elle fit construire un somptueux mausolée de marbre avec sa statue, elle adressa à l’intention des habitants de son village natal :

_ " Si vous m’avez rejetée pendant ma vie, vous m’aurez toujours en face de vous après ma mort "._

Je ne sais pas si cette citation est réelle ou attribuée, mais si c'est vrai c'est bien.

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