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Ferrat et Apollinaire...
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Belle et émouvante chanson avec la voix de Jean Ferrat sur un texte d'Apollinaire écrit à Lou sa bien-aimée.
Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki, est un écrivain naturalisé français (né polonais), né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris.
C'est l'un des plus grands poètes français du début du XXe siècle, auteur notamment du Pont Mirabeau.
Il tente de s'engager dans l'armée française en août 1914, mais le conseil de révision ajourne sa demande car il n'a pas la nationalité française.
Sa seconde demande en décembre 1914 est acceptée, ce qui déclenche sa procédure de naturalisation.
Peu avant de s'engager, il tombe amoureux de Louise de Coligny-Châtillon, rencontrée à Nice en septembre 1914, qu'il surnomme Lou.
Elle est divorcée et mène une vie très libre.
Guillaume Apollinaire s'éprend d'elle et lui fait la cour.
Elle finit par accepter ses avances mais ne lui dissimule pas son attachement pour un homme qu'elle surnomme Toutou.
Rapidement, Guillaume doit partir au front.
Une correspondance, d'une poésie remarquable naît de leur relation.
Sa lettre déclaration d'amour, datée du 28 septembre 1914, commence en ces termes :
_ « Vous ayant dit ce matin que je vous aimais, ma voisine d'hier soir, j'éprouve maintenant moins de gêne à vous l'écrire.
Je l'avais déjà senti dès ce déjeuner dans le vieux Nice où vos grands et beaux yeux de biche m'avaient tant troublé que je m'en étais allé aussi tôt que possible afin d'éviter le vertige qu'ils me donnaient. » ( Je dis wouah c'est beau ! )
Mais la jeune femme ne l'aimera jamais, ou du moins, pas comme il l'aurait voulu ; ils rompent en mars 1915 en se promettant de rester amis. ( résumé du site sur le net )
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Ci-dessous
Un poème à Lou
Je pense à toi mon Lou ton cœur est ma caserne
Mes sens sont tes chevaux ton souvenir est ma luzerne
Le ciel est plein ce soir de sabres d'éperons
Les canonniers s'en vont dans l'ombre lourds et prompts
Mais près de toi je vois sans cesse ton image
Ta bouche est la blessure ardente du courage
Nos fanfares éclatent dans la nuit comme ta voix
Quand je suis à cheval tu trottes près de moi
Nos 75 sont gracieux comme ton corps
Et tes cheveux sont fauves comme le feu d'un obus qui éclate au Nord
Je t'aime, tes mains et mes souvenirs
Font sonner à toute heure une heureuse fanfare
Des soleils tour à tour se prennent à hennir
Nous sommes les bat-flanc sur qui ruent les étoiles.
Guillaume Apollinaire
Tags : apollinaire, tot, lou, 1914, francais, ferrat
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Commentaires
Coucou Marie,
UN petit bonjour avant de reprendre le blog lundi prochain, une pause ça fait du bien.
Je ne savais pas du tout qu'Apollinaire était né polonais. Il avait un nom à rallonge.
Bises et bon week-end encore gris et humide.
bonjour marie!!!jean ferrat n'est pas tres loin de chez moi!je suis aller 2 fois sur sa tombe toute simple!!!c'est un joli poeme d'amour!!merci d'etre venue voir maxence!!!bon weekend et gros bisous
Bonjour Marie,
j'adore Jean Ferrat , tu ne pouvais me faire plus plaisir..
Passe un bon week-end, gros bisous,
Nadine
Bonjour Marie,
j'ai d'autant plus aimé ton article qu'Apollinaire se trouve être mon poète préféré. Ah "La chanson du mal-aimé"...
Bisous et bonne journée,
Mo
Bon dimanche Marie
en ce 29 Janvier
Belle chanson et émouvant poème d'Apollinaire
Bravo pour ce billet
Je vais bien chère amie
Merci pour tes visites d'Amitiés réciproques
Merci aussi pour le cadeau d'Amitié joint à ton commentaire
Passe un très bon dimanche
Avec toutes mes Amitiés sincères
Jean
Bonjour mon amie joli poème
non J'arrive pas a aller chez Jean Marie
erreur 404 bizarre
passe un bon weekend
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Bonsoir Marie,
Merci pour cet article, cette chanson et un joli poème.
Bonne soirée ;
Bisous-violette