Dans ces temps qui courent il n'y a pas un jour où les médias ne nous parlent, ou écrivent de la  disparition d'enfants, de brutalités, d'enlèvement et  d'autres sévices inacceptables subis par des êtres en pleine innocence de ce qu'est la vie.

Alors des gens disent :

 _ " C'est la faute des parents, ils n'ont qu'à faire attention, surveiller " lorsqu'il s'agit de rapt ou de chose insoutenable.

J'entends aussi lorsqu'il m'arrive d'écouter machinalement lors de courses :

 _" Comment peut-on faire tant de mal à un enfant, et pourquoi ceci, et cela ? "

Oui, comment prévoir ?

Comment savoir ?

Dans la société où nous vivons cela devient stressant, grave, les parents doivent se méfier de tout le monde, même de leur proche, c'est inimaginable ce contexte actuellement.

Il m'est revenu un fait que j'ai vécu  y a des décennies, attendant le quatrième enfant  de la fratrie.

Habitant près de Lille, en appartement, au quatrième étage sans ascenseur, je devais aller chercher mes deux premiers enfants à l'école, mais ne pouvant pas emmener la petite de près de trois ans étant fiévreuse, la voisine de palier s'est proposée de la garder chez elle le temps que j'y aille.

A peine avais-je descendu un étage j'entendis crier et pleurer ma fille, donc je suis vite allée sonner chez cette femme afin de savoir, et là me tendant les bras la petite hurlait et sur la joue une marque rouge comme un pincement marquait son visage d'habitude assez pale.

J'ai pris ma fille, l'ai bien couverte, et redescendu les quatre étages en vitesse pour ne pas arriver en retard pour la sortie des classes de l'école primaire et maternelle et je suis arrivée juste à l'heure, quand bien même ce retard était préférable à ce que mon enfant avait eu par cette femme, une sacrée secousse énervée car elle pleurait de mon départ.

Je pense que voilà un exemple, croyant les personnes à l'abord sympathique et qui peuvent se révéler être parfois empreints de méchanceté gratuite.

A BIENTÔT