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Trois foulards...
A l'occasion d'un accident survenu dans notre fabrique de machines à écrire où l'une d'entre nous a eu une touffe de cheveux prise dans l'engrenage de sa machine à percer, la direction affiche à la pendule à pointer que toute personne travaillant sur machines devrait se coiffer.
Ce que l'on fit.
Quelques jours après, nous devions avoir la visite de messieurs les allemands et, pour bien les recevoir nous avions manigancé une farce, d'un côté, les décolleteuses avaient un foulard bleu ; les fraiseuses, au milieu de l'atelier, un foulard blanc, les perceuses, de l'autre côté, un foulard rouge.
Je vous assure que cela a fait un très bel effet.
Les allemands sont entrés et ressortis aussi vite.
On s'est fait " engueuler " !
Ce n'est peut-être pas grand-chose, une petite résistance anodine, mais elle voulait bien dire ce que nous pensions et nous avons bien rigolé...
_Narration d'une femme sous l'occupation._
Extrait de_ " Les inconnus de la résistance "_
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Commentaires
Bonjour Mary,
Bravo Mesdames !!!!! J'ai bien apprécié ce texte.
J'espère que tout va bien pour vous deux !
Bonne semaine, bisous Mary, à bientôt.
Amitiés.
Maite
...elles ont osé, bravo mesdames...comme il en faudrait encore aujourd'hui pour s'opposer à la violence et à la haine parfois...
Bises du jour
Mireille du sablon
Oui il y a eu de belles choses faites par des femmes qui osaient braver l'occupant, comme ces trois femmes qui se présentèrent à un poste allemand, l'une vétue de bleu, l'autre de blanc et la troisième de rouge, alors qu'il était interdit d'arborer le drapeau tricolore, au nez et à la barbe de l'ennemi elles ont passé le poste en formant le drapeau Français avec leur corps
Amicalement
Claude
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Je leur tire mon chapeau à ces dames....Bravo pour leur courage !!!
Bonne soirée, bisous