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Cécités différentes.
Dans un article j'ai écrit l'histoire vécue des yeux de l'Amour de cet homme vivant son sort avec philosophie et bonheur.
Mais en tapant les mots mon esprit vagabondait en même temps vers un ailleurs, remémorant le passé vécu aussi par des non-voyants qui n'avaient pas le raisonnement de ce monsieur.
Dans le chemin de vie vous le savez que chaque parcours est parsemé de nombreux souvenirs pour tout le monde.
J'ai connu trois personnes aux yeux éteints, vivant différemment leur cécité.
Je peux écrire connu puisque ces personnes étaient de ma famille proche.
Étaient oui car parties depuis un certain temps dans un autre monde.
Un oncle frère de ma maman, était aveugle de naissance, je puis assurer que lui avait toujours un air jovial, souriant, possédant un humour qui donnait le moral lors de ses visites à la maison qu'il trouvait seul sans aide, et comme il était gentil, il avait deux garçons, alors la petite fille que j'étais en ces moments là lui récitait des poèmes, des textes appris à l'école et ça l'enchantait.
Mon oncle lors de son enfance dut être placé dans une école spécialisée, près de Lille, pour savoir et apprendre un métier plus tard, il était organiste, connaissait et aimait la musique, accordant les instruments.
C'est dans cette école qu'il fit la connaissance d'une jeune fille ayant perdu la vue à l'âge de seize ans, lors de l'explosion d'un pont à Lille pendant la guerre.
Elle devint sa femme, eurent deux charmants garçons, et ils furent heureux dans une jolie maison entretenue avec coquetterie, car ma tante ayant vu les couleurs savait ce qu'elle aimait, et pour choisir l'ameublement, les voilages, les tissus, elle tatait, touchait, prenant l'avis de ma maman qui l'accompagnait souvent.
Par contre ce ne fut pas le bonheur pour la troisième personne, quand la cécité arriva brutalement, un de mes frères trouva une fin tragique, dont l'article écrit il y a quelque temps...clic
A BIENTÔT
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Commentaires
Je rejoins Claude Lepenseur ici, cet article est très beau.
Bravo à vous de nous faire partager joies et peines, elles font partie de la vie.
Je visiterai votre blog.
Très cordialement.
.. ne plus voir serait un désastre pour moi mais parfois, la vie est bien plus forte qu'on ne le croit et nous permet de trouver des ressources insoupçonnées au fond de nous...
Bises du jour
Mireille du Sablon
Bonjour
Très poignant comme article
Je te remercie de faire partager cette sensibilité de coeur à ceux qui y sont accessibles
Bravo!
Je viens te souhaiter un bon mardi en ce 13 Août
Amitié
JEAN
Il y a plusieurs façon de vivre le handicap, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'histoire de ton frère, c'est très émouvant et je comprends ce qui a pu le guider au désespoir, l'équilibre est très fragile quand on a perdu une partie de son autonomie et certainement qu'à l'époque les équipes médicales et paramédicales n'étaient pas suffisamment informé et formé sur la prise en charge psychologique des personnes en souffrance, car la famille même avec tout l'amour qu'elle offre ne peut rien, c'est un regard extérieur qui peut accéder aux mécanismes qui apportent la paix, cet accident lui serait arrivé aujourd'hui il aurait bénéficié d'un meilleurs suivi et sans doute lui aussi aurait appris à sourire à la vie
Je te souhaite une très belle journée
Amicalement
Claude
Bonjour Marie
je pense que c'est encore plus triste pour ceux qui ont vu
trop triste l'histoire de ton frère ,j’ai pleuré
temps pluvieux et trop fraiche pour la saison
je te souhaite une agréable journée
bisousC'est vrai, Renée était un énorme sourire à la vie.
Dimitri est un formidable soutien.
Bel article.
Bises
Oui c est triste de vivre avec cet handicap c est triste de ne pas voir le monde la nature personne n est à l abri parfois évidemment c est à la naissance quel courage pour ces personnes bisous bonne soirée
1Andy lLundi 8 Juillet 2013 à 18:40C'est bien triste de vivre avec un tel handicap,
nos petites misères sont ridicules...
je ne peux pas relire l'article de ton frère il me
fait pleurer à chaque fois...
je t'embrasse tendrement
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Le handicap beaucoup ne le vivent pas de la même façon.
Une amie a ses deux fils aveugles, l'un l'était à la naissance l'autre l'est devenu à 2 ans 1/2, ils n'ont pas du tout appréhender la maladie de la même façon.
le 1er s'est beaucoup mieux adapté le second a développé une forme d'autisme.
Mes invités sont repartis, lundi prochain c'est nous qui irons les voir à leur location de vacances.
Bises