Le 11 juillet nous étions à Valdahon au CFMI pour un hommage rendu à mon époux en souvenir de son passé dans l'armée.

Je passe sur des détails et ne puis mettre que des photos où ne figurent pas certains militaires et autres personnes.

Si je fais cet article ce n'est pas  du m'as-tu-vu  voire même orgueil, seulement un partage de blog, car j'avoue avoir été très émue par la cérémonie, la cordialité, l'amitié, le respect, l'entre-aide entre tous présents.

Ci-dessous est le compte rendu d'un journaliste l'ayant interviewé, paru dans le journal -Hebdo 25- du Doubs.

 

_Le lieutenant-colonel Hervé Jeannot chef du centre de formation initiale des militaires  de la 7ᵉ brigade blindée, installé au camp du 13ᵉ régiment du génie à Valdahon, à la tête de 1.200 nouvelles recrues, a positionné, ce jeudi 11 juillet, 61 élèves en rangs serrés sur la place d’armes pour honorer l’invité de la cérémonie le Maréchal des logis Marc Vandenbossche 86 ans.

_Un exemple à suivre pour les jeunes engagés._

_C’était l’objectif du Lieutenant-Colonel Jeannot, chef du CFIM.

Devant 61 jeunes militaires en formation au Camp de Valdahon, ce moment de commémoration liait anciens et jeunes au sens du sacrifice pour défendre le pays et à la survie des traditions.

Hommage à un ancien combattant de la guerre d’Algérie Marc Vandenbossche a servi près de 3 ans, entre 1958 et 1960 en Algérie en plein conflit, dans une région très difficile, à la frontière avec la Tunisie.

L’homme, aujourd’hui âgé de 86 ans, a été cité à deux reprises pendant son séjour en Algérie.

Le jeune appelé à l’époque était chef de bord d’un engin blindé de reconnaissance (EBR), véhicule Panhard en service au sein du 3ème RCA (Régiment des Chasseurs d’Afrique) dans les années 60.

L’engin blindé baptisé « Provence », identique à celui qu’il commandait en Algérie, porte désormais son nom.

Exposé au sein du camp de Valdahon, il sera la mémoire des femmes et des hommes de l’armée française ayant combattu au péril de leur vie sur tous les théâtres d’opérations extérieures pour défendre la France.

Garant de la mémoire du 3ème RCA, le CFIM de la 7ème brigade blindée est dépositaire depuis 2019 de l’étendard de ce régiment.

Le Centre de formation instruction militaire de Valdahon forme 1.200 militaires par an sur des périodes de 9 semaines.

Les jeunes engagés y reçoivent une formation initiale avant l’affectation dans leurs régiments.

Devenue une armée de métier et de spécialistes, l’armée française a perdu son rôle de mixité sociale, de respect, de sens du devoir et de discipline de la conscription pour les jeunes générations.

Elle conserve toutefois son objectif d’ascenseur social._

-Yves Quemeneur-

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Ce modèle, un Panhard, a été conçu en 1951, précise le lieutenant-colonel Jeannot, car 1.202 exemplaires ont été construits et ont servi jusqu’en 1984, sous différentes versions.

Celui-ci a été restauré et portera le nom Provence, comme l’EBR du Maréchal des Logis  Marc Vandenbossche.

La tradition de nos armées est de personnaliser les engins.

En 14-18, les noms étaient souvent humoristiques.

Tout a changé pendant la 2ème Guerre mondiale.

Dès lors, ils ont porté un nom de bataille, de chef de corps ou encore d’un soldat s’étant illustré au combat.

La parole revient ensuite au vétéran Marc Vandenbossche :

►_« Jamais, je n’aurais pensé que ce moment serait réalisable, lance-t-il, la voix vibrante.

_« Mes pensées vont à mon capitaine de l’époque, un homme remarquable, à l’écoute, et à mon équipage.

Notre solidarité nous a rendus plus forts et nous a permis de nous sortir des pires moments, au plus fort des échanges de tirs.

À l’époque, j’étais un jeune garçon, appelé du contingent, qui a commencé son entrée dans l’âge adulte au service de la Patrie.

À vous, jeunes engagés volontaires, à tous, recevez, du fond du cœur, les remerciements d’un ancien combattant très ému. »_

Libéré de ses obligations militaires, en octobre 1960, après 23 mois de service, bientôt marié, il aurait souhaité rempiler.

Il a repris son travail dans le civil,  et a fondé une grande famille.

L’un de ses fils, Major de Gendarmerie à la retraite, l’accompagne pour l’occasion.

Digne représentant d’une génération d’une autre trempe, il regrette un certain manque de courage de la jeunesse d’aujourd’hui, tout en reconnaissant la valeur de ceux qui s’engagent.

_« Le seul conseil que je leur donne, c’est qu’ils respectent leur devoir envers la nation. C’est tout ce qu’il faut faire. » fut la dernière phrase dite par Marc Vandenbossche très ému._ ◄

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En 1959 mon époux et son co-pilote lors du service militaire.

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A BIENTÔT