• La semaine dernière sur la route

    partant à la cité Europe à Coquelles

     croisant  une dizaine de migrants

    venus de pays lointains,

     je me suis posée la question

    de ce que je ferais à leur place.

    Les voyant l'un derrière l'autre dans le froid,

    sous les rafales de pluies souvent,

    sans nourriture, sans argent !

    Ils marchent, marchent droit devant eux,

    au péril de leur vie

    longeant les champs sur la route

    qu'ils pensent avoir au bout

    le rêve de sauvegarde.

    Ce que celà doit être triste, vide, 

    dans leur tête et comme leur coeur

    doit souffrir plus que le corps.

    La grande partie de ces gens en errance

     a laissé une famille dans un autre pays.

    Et quoi faire, que leur dire, quoi leur offrir ?

    Rien, sinon qu'un petit sourire de gêne

    car nous voyant que pensent-ils eux ?

    Difficile de donner, ou de parler,

    je me sens impuissante

    devant ces pauvres personnes,

    je sais qu'on dit  :

    "  qu'ils n' avaient qu'à rester chez eux "

    ( phrase entendue )

    mais " eux "   pensaient trouver

    mieux ailleurs que chez eux.

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