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    Le quinze août au domaine de la Grande Garenne à Neuvy sur Barangeon sont organisées beaucoup d'attractions différentes, et souvent ce sont des spectacles, rarement vus dans la vie.

    Comme cette démonstration de chasse à courre, donnée dans l'étendue de pelouse réservée aux divertissements.

    La vidéo faite avec des clichés et clips personnels est sans musique au début, puis la suite est animée de sons naturels,  je vous invite à la regarder en cliquant sur le curseur ne l'ayant pas mise en automatique.

    N'ayez aucune crainte, ce n'est pas du tout " barbare ", c'est une petite reconstitution ancestrale sans animal vivant comme cible.

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    La vénerie, ou chasse à courre  est un mode de chasse ancestral qui consiste à poursuivre un animal sauvage ( traditionnellement cerf, sanglier, renard ou lièvre ) avec une meute de chiens, jusqu'à sa prise éventuelle.

    Elle se distingue de la chasse à tir car seuls les chiens chassent, grâce à leur odorat et leur instinct naturel de prédateur.

    Le rôle de l'homme, cavalier pour la circonstance, consiste à les contrôler.

    En France, on chasse à courre le cerf, le chevreuil, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin.

    Au cours d'une journée de chasse, un équipage chasse en principe un animal et un seul.

    Cet animal dispose, sur son terrain, de très nombreux moyens de défense qui, en moyenne, lui donnent 4 chances sur 5 de l'emporter.

    Dès lors, il n'est pas étonnant que, dans le prélèvement total effectué par la chasse, un million d'animaux soumis à plans de chasse prélevés en 2005 en France, dont 500.000 chevreuils, sur les espèces concernées, qui sont toutes en progression, la proportion imputable à la vénerie 3.800 animaux sur 13.000 journées de chasse soit faible ( le cerf ), très faible ( le sanglier, le chevreuil ), voire insignifiante ( renard, lièvre, lapin de garenne )

    On peut suivre une chasse à courre à pied, à vélo, à cheval ou en voiture.

    D'autre part, l'usage d'armes à feu y est proscrit  sauf par mesure de sécurité dans de rares cas extrêmes.

    Au sein d'une meute composée de 20 à 100 chiens, les soins apportés à ces derniers vont bien au-delà de la nourriture, il s'agit de vivre quotidiennement au milieu d'eux, de créer une réelle intimité, voire une complicité entre le veneur et ses chiens.

    La reproduction représente un élément fondamental et c'est l'occasion pour le passionné de réfléchir au meilleur croisement, de rêver au chien idéal.

    Les qualités recherchées sont la finesse de nez, l'intelligence de la chasse, l'ossature, la vitesse, la résistance et la gorge ( aboiement ).

    A la chasse à courre, les chiens crient et n'aboient pas.

    On n'utilise le verbe aboyer que lors de l'hallali sur pied, lorsque l'animal tient tête à la meute.

    Les chiens utilisés en vénerie sont des chiens courants.

    On distingue les chiens de grande vénerie, que l'on suit à cheval comme le français tricolore, et le chien de petite vénerie par exemple, le beagle.

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    Pour la démonstration ont été utilisés cette tête de cerf ainsi qu'un pelage, servant d'appât, pour emmener les chiens dans la chasse à courre.

    *116 photos et vidéo personnelles.

     

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